#EducationDay, mention bien mais peut mieux faire

1 semaine après le #EducationDay, retour à froid sur les résultats de cette journée pour l’ESR français.

Jeudi dernier, Twitter organisait le premier #EducationDay, journée européenne dédiée à l’éducation cqfd.

Annoncée comme un temps pour « célébrez la recherche et le savoir sur Twitter », le réseau social a notamment mis en avant le caractère participatif de cette journée et l’occasion pour les établissements d’aller à la rencontre de ses publics :

« répondez aux interrogations de vos étudiants, posez vos questions à votre professeur en direct, choisissez l’université partenaire qui vous intéresse pour votre échange à l’étranger ! »

Un succès en demi-teinte car si le bruit et les participations étaient au rendez-vous, certains petits éléments auraient pu être améliorés. On s’explique :

Une participation massives des établissements français

Des chiffres et des chiffres

On prend la petit calculette et on y va, l’#educationDay en chiffres ça donne (deux points, saut de ligne) :

Voici une petite sélection de tweets pendant cette journée :

Le Ministère de l’Education Nationale y est aller de son tweet :

Mais aussi l’Université de Nantes, qui a choisi de mettre ses élèves au cœur de cette journée :


L’ISEN Toulon a d’ailleurs transformé cette journée en atelier :

  L’ESSEC a utilisé Périscope pour mettre en avant ses start-up :

Parce qu’on un peu chauvin, on met le notre aussi qui encourageait les établissements pour cette journée chargée 🙂 :


L’opération a donc été largement appréciée par les établissement qui ont su saisir l’opportunité comme le précise Aude Joutard Adam Social Media manager de l’ESSEC : « C’était une journée de visibilité accrue pour les écoles, il fallait être là » ainsi que Camille Verron, community manager à l’Université de Nantes : « En tant que première université de France sur Twitter, il fallait qu’on y participe. (D’autant plus que l’Université de Nantes avait été sélectionnée pour être pilote de l’opération pour TwitterFrance)

Une journée test pour un ton plus décalé et des formats innovants

L’ Education Day a permis de mettre à contribution les étudiants comme ambassadeurs de leurs campus et donc d’avoir « un œil neuf et naïf sur les campus », pour Camille Verron, permettant d’amener de la fraîcheur et un ton décalé. 13 étudiants, de leur licence Licence professionnelle TIC, ont publié des contenus via leurs comptes personnels sur l’Université.

L’ESSEC s’est également démarqué en proposant des formats inédits avec notamment Persicope, l’outil de streaming vidéo. Ils ont ainsi présentés en live des starts-ups. La volonté de l’école était de laisser libre les étudiants et participants dans le choix de leur contenus « On voulait que ce soit spontané » confie Aude Joutard Adam.

Beaucoup de bruits mais peu d’interactions

Si TwitterFrance s’est félicité, à juste titre, de cette journée et de la large participations des établissements, on peut cependant y mettre quelques bémols.

Premièrement, la très faible durée entre l’annonce de la journée et la journée elle-même a quelque peu surpris. Twitter a en effet annoncé le #Educationday seulement 15 jours avant la date de l’événement. On peut s’étonner de ce laps de temps assez court quand on connait les systèmes d’organisation des établissements d’enseignement supérieur et les publics très différents à mobiliser. Un temps plus long aurait peut-être permis aux établissement de réaliser des contenus plus exclusifs et surtout de mieux communiquer à l’externe de l’existence d’un temps d’échanges prévus vers 12H.

Car les échanges, ou plutôt le manque d’échanges, constitue le petit point noir de cette journée.  Si le créneau du midi était réservé  aux « sessions de questions-réponses  » Les étudiants et les admissibles pourront poser des questions aux personnels enseignants et pédagogiques, mais aussi aux associations d’étudiants une belle occasion de connaître les trucs & astuces pour réussir son intégration. » Cela n’a pas vraiment eut lieu en réalité.

Cette journée plutôt conçue comme une journée vitrine a permis de mettre en avant l’ESR français et les différents établissements mais pas réellement de créer un élan participatif avec des questions d’étudiants ou de futurs étudiants pour échanger avec les établissements. On peut regretter le manque d’intéractions pour une opération réalisée sur un réseau social au mode de fonctionnement participatif.

 

1 . Les Chiffres annoncés proviennent de Topsy