Audencia sort un livre blanc sur la communication dans l’Enseignement supérieur, rédigé par le journaliste Olivier Rollot. Il comprend une enquête auprès de plusieurs dizaines d’établissements (membres de la CGE), une analyse des enjeux de la communication aujourd’hui ainsi que de nombreux témoignages de directeurs de communication ou autres professionnels du secteur.
Un travail de terrain et une réflexion nourrie qui interroge les enjeux et les pratiques de communication à l’heure actuelle dans un secteur aussi spécialisé que peut l’être l’enseignement supérieur et la recherche. (on ne dit pas ça parce qu’on est cité dedans)
Comme on est des gens sympas, on a tout lu pour vous et on vous a fait une petite sélection des 8 éléments à retenir :
TOP 8 du livre blanc sur la communication dans l’Enseignement supérieur
1 . Les canaux et outils se multiplient
Olivier Rollot pose le décor dès l’introduction de ce livre blanc en insistant sur la digitalisation de la fonction de Directeur de communication. Il insiste sur le fait que la fonction se mue en « directeur DES communicationS » en précisant que cela implique donc de nouveaux enjeux de compétences et de budget.
« La mission d’un dir com est d’autant plus spécifique que l’éducation n’est pas, et ne peut être – un produit comme les autres. »
2. Les réseaux sociaux encore sous-utilisés par les établissements
Il y a une vraie contradiction qui ressort de ce livre blanc concernant les réseaux sociaux. Si d’un côté les personnes interrogées citent le social media comme un élément stratégique incontournable de la communication, dans le même temps, les moyens alloués restent faibles. Illustration avec ce chiffre : seulement 25% des écoles ont plus 3000 fans sur Facebook.
3. Les classements adulés …mais pas vraiment appréciés.
Si les classements sont très suivis par les services de communication (le document propose d’ailleurs un classement de classement), ils sont loin de faire l’unanimité sur la véracité de leur résultat.
92% des directeurs de la communication considèrent que les classements ne donnent pas une photo fiable de la qualité des établissements !
Une nécessité de visibilité qui semble donc plutôt subie par les établissements.
4. Réseaux sociaux : « On ne peut pas être partout »
Les réseaux sociaux constituent un des enjeux forts de développement pour les établissements. Les différents témoignages du livre Blanc rappellent que ces médias, au delà de l’aspect technique, requièrent une organisation différente du mode « control freak » habituel.
« Le directeur de la communication doit aujourd’hui être capable de lâcher prise et de repenser le rôle de la communication » Anthony Poncier
5. S’approprier les réseaux sociaux
Le livre rappelle qu’il n’y a pas de recette magique pour attirer et fédérer une communauté mais c’est aux établissements d’inventer la manière dont elles vont s’adresser à leurs publics. Il donne ainsi l’exemple de Toulouse BS sur Instagram. La business School a fait le choix de laisser son compte à son personnel pour découvrir les « OFF » du Campus.
6. La vidéo, la nouvelle coqueluche des contenus
Si il y a quelques années on ne jurait que par la photo (d’où la naissance et le succès de Pinterest ou Instagram), il faut désormais passer à la vidéo pour générer un fort engagement.
La vidéo est en effet en plein essor, si le succès et l’influence des Youtubeurs/euses ne sont plus à démontrer, Facebook et Twitter ont égalément axé leur développement sur la vidéo. Les dernières fonctionnalités développées par Facebook font bien souvent la part belle aux vidéos (autoplay, chaine intégrée, vidéos à la une …)
7. Le offline reste très stratégique
L’avènement et la progression du digital ne signifient pas l’abandon du offline. Le print, les salons étudiants sont des rendez-vous hautement stratégiques pour les services de communication. Au même titre que l’on parle d’agriculture raisonnée, ne peut-on pas parler ici de communication raisonnée ?
Aujourd’hui il est moins question du volume de plaquettes imprimées et envoyées, que de la qualification des cibles visées et des moyens de les toucher.
8. Les alumni et l’importance de la conservation du lien avec ses anciens étudiants
Longtemps délaissés et délégués aux associations, le document rappelle l’importance de choyer et d’organiser la relation avec ses anciens étudiants qui sont de formidables ambassadeurs. A l’heure où le fundraising se développe de plus en plus, les alumnis constituent souvent une force très importante pour la réussite de ces projets.
En résumé, ce libre blanc offre une vision globale des enjeux et mutations contemporains auxquels sont confrontés les établissements.
Pour lire le livre Blanc dans sont intégralité c’est par ici : Livre Blanc » La communication dans l’Enseignement Supérieur » publié par Audencia